martedì 22 ottobre 2019

Notes de fin de vie (une vraie vie agréable qui peut encore durer longtemps, quién sabe !)


Performance contre le consumérisme à Natal, capitale du Rio Grande do Norte au Brésil  © Reuters
Comment, quand et où retrouver l’heure de l’horloge de la conscience ?

Le complotisme est une sensibilité paranoïaque qui cherche en des complots particuliers réitérés l’explication d’un complot général et désormais planétaire. Celui du productivisme et de l’oligarchie qui, affublée d’idéologies diverses et variées, s’approprie des privilèges que celui-ci consente en l’inventant et en le pratiquant depuis des millénaires.
Toujours, tout élément d’une conscience malheureuse revient sous forme d’idéologie qui – réactionnaire ou révolutionnaire – est utile au Léviathan productiviste pour réaffirmer le pouvoir reproductif d’un quelque classe dominante (seigneurs, guerriers et clergé idéologisé d’une quelconque particratie bureaucratique : fascisme, libéralisme, communisme, anarchisme, féminisme, post humanisme).
Le seul vrai complot évident qui les comprend tous est la hiérarchisation nécessaire au productivisme qui a réduit l’histoire de l’espèce humaine à une minable lutte de classes et de genres, de dominants et de dominés, huilés par le mythe. D’un côté des hypocrites privilégiés malades d’une perversion narcissique, de l’autre des humiliés rendus succubes et de plus en plus frappés, eux aussi, par la peste spectaculaire de la perversion narcissique.
Des deux côtés des barricades érigées sur la scène sociale se mélangent mâles et femelles, blancs et noirs, costaux et fragiles, mais il est clair – comme dirait Coluche – que dans ce monde infecte, pour une femme noir et fragile la situation est désespérée et critique.
Là où la production des biens est une attitude naturelle de l’animal humain en voie d’humanisation, l’idéologie productiviste a renversé la relation entre l’être humain et le bien produit par son intelligence sensible et son savoir-faire, en transformant la production de biens utiles à la jouissance de la vie en une accumulation de biens fétichisés avec une valeur économique abstraite. L’argent s’est, en fait, imposé comme le fétiche absolu de toute richesse aliénée et réifiée dont il est la matérialisation symbolique ; celle-ci aussi, d’ailleurs, est en voie de disparition grâce à la liturgie de la communion économiste officiée par l’Ostie bénite et personnalisée de la carte de crédit capitaliste face à laquelle, désormais, chacun s’agenouille.
Dans sa moderne version capitaliste, le productivisme est une production aliénée et aliénante car il réifie la richesse et mythifie la consommation plutôt que la pratiquer ponctuellement afin de satisfaire les désirs et les besoins selon les critères naturels de la cueillette pour une consommation convenable. Le productivisme a inventé le besoin d’un désir à accumuler dont il empêche le contentement en aliénant l’être humain de ses désirs authentiques et surtout de l’authenticité de leur satisfaction.
L’aliénation réifie la jouissance intime par une consommation obsessionnelle. La pollution de l’esprit due au choix préhistorique du productivisme (auquel l’humanité a résisté pendant plusieurs millénaires avant de s’y rendre en devenant son esclave) a fait de l’histoire une guerre entre vainqueurs (dont le pourcentage n’a jamais arrêté de diminuer) et vaincus (dont le nombre n’a jamais cessé d’augmenter). L’esclavage intime de l’être humain a commencé par l’assujettissement matériel (de la sexualité autant que de la force de travail) des premières femmes esclaves et des premiers esclaves mâles gagnés par les guerres et par les impôts imposées à quiconque travaille par le Léviathan étatiste (apparu avec les premières Cites-Etat de la civilisation productiviste) qui s’est chargé de déclarer les guerres et de prélever l’impôt.
L’effondrement systémique auquel nous amène aujourd’hui l’antropocene scientifique et industriel (commencé à partir de la moitié du quinzième siècle) est le résultat final d’un choix productiviste qui, depuis six millénaires, dénature progressivement l’animal humain et sa poésie humaniste. Il est le signe de l’hubris d’une puissance orgastique transmutée en volonté de puissance (la volonté de puissance est le symptôme le plus clair de l’impuissance réelle car la puissance vécue on ne la dit pas, on la pratique).
La partie de lutte entre les espèces que la nature du vivant inclut s’est ainsi généralisée idéologiquement et continue à se reproduire identique dans l’histoire, même si dans des contextes spécifiques absolument differents. En modernisant incessamment le discours qui justifie le pouvoir à l’intérieur de folklores divers, on est passé des premières hiérarchies tribales aux empires anciens, pour finir avec la domination réelle du Capital sur l’humanité et la planète.
Le progrès technologique au service des oligarchies dominantes a conduit l’être humain au bord de l’abime où il semble désormais destiné à tomber, bêtement fier de s’inventer l’ultime fable d’une possible survie éternelle dépourvue de la moindre trace d’une vraie vie, réduit qu’il est au sourire débile de son cadavre post-humain devenu idéologiquement immortel dans un selfie sans fin.
Des religions primitives aux monothéismes productivistes, jusqu’au post humanisme des zombies (abjecte religion postindustrielle de la phase terminale d’un capitalisme que de mode de production est désormais devenu une cuirasse caractérielle), l’idéologie est la justification aliénée et réifiée de l’aliénation et de la réification que le productivisme produit incessamment et toujours plus en chaque coin de vie sur la planète, en transformant la vie en nature morte.
Fascismes et antifascismes caractériels dansent sur le pont du Titanic qui sombre. Le machisme est un dernier fascisme noir comme le jais de l’impuissance orgastique dont le féminisme risque de devenir (comme tout antifascisme idéologique) le fascisme rose. Toute idéologie révolutionnaire a toujours été l’exorcisme d’une mutation radicale que le Léviathan se charge de rendre impossible en lui offrant une scène de théâtre où être immortalisée jusqu’à quand le spectacle en cours termine et un autre commence.
Toute hypothèse d’une émancipation du conflit sociale, le mythe arcadien d’une société pacifiée, est l’épouvantail fétichiste de tous les puissants qui savent combien la guerre permanente et quotidienne est la condition pour la perpétuation de leur domination. Peu importe qui gagne pour la société dominante pourvu qu’il ait toujours des perdants, des soumis, des humiliés, des pécheurs.
Pout tout prédateur, la condition de sa prédation dépend de la faiblesse de la proie poursuivie. Seule une gazelle affaiblie et/ou distraite est la proie possible du lion, mais aussi la faiblesse et/ou la distraction du lion condamne celui-ci à la mort. Un prédateur malade ne peut pas survivre.
Qui vivra (si quelqu’un y arrivera, comme je le souhaite ardemment) percevra l’évolution vitale de la révolution sociale.

Vive la Commune!



Sergio Ghirardi




lunedì 21 ottobre 2019

Appunti di fine vita (una vita vera e bella che può ancora durare a lungo, quién sabe)




Performance contro il consumismo a Natal, capitale del Rio Grande do Norte in Brasile 


Come, quando e dove ritrovare l’ora dell’orologio della coscienza?

Il complottismo è una sensibilità paranoica che cerca in complotti particolari ripetuti la spiegazione del complotto generale e ormai planetario. Quello del produttivismo e dell’oligarchia che, travestita con ideologie diverse e variate, se ne appropria i privilegi inventandolo e praticandolo da millenni.
Da sempre, ogni elemento di una coscienza infelice ritorna sottoforma d’ideologia che – reazionaria o rivoluzionaria – serve al Leviatano produttivista per riaffermare il potere riproduttivo di una qualche classe dominante (signori, guerrieri e clero ideologizzato di qualunque partitocrazia burocratica: fascismo, liberalismo, comunismo, anarchismo, femminismo, post-umanismo).
Il solo vero complotto evidente che li comprende tutti è la gerarchizzazione necessaria al produttivismo che ha ridotto la storia della specie umana a una becera lotta di classi e di generi, di dominanti o dominati impomatati dal mito. Da una parte degli ipocriti privilegiati malati di perversione narcisista, dall’altra degli umiliati resi succubi e sempre più anch’essi colpiti dalla peste spettacolare della perversione narcisista.
Da un lato come dall'’altro delle barricate erette sul palcoscenico sociale si mescolano tanto maschi che femmine, tanto bianchi che neri, tanto robusti che fragili, ma è chiaro - come direbbe Coluche - che in questo mondo infetto per qualunque donna nera e fragile la situazione è disperata e critica.
Laddove la produzione di beni è un atteggiamento naturale dell’animale umano in via di umanizzazione, l’ideologia produttivista ha rovesciato il rapporto tra l’essere umano e il bene prodotto dalla sua intelligenza sensibile e dal suo savoir faire, trasformando la produzione di beni per godere della vita nell’accumulazione di beni feticizzati dal valore economico astratto. Il denaro si è infatti imposto come il feticcio assoluto di ogni ricchezza alienata e reificata di cui è la materializzazione simbolica; anch’essa, tuttavia, in via di sparizione con la liturgia della comunione economicista officiata tramite l’ostia benedetta e personalizzata della carta di credito capitalista di fronte alla quale ognuno ormai s’inginocchia.
Nella sua moderna versione capitalista, il produttivismo è una produzione alienata e alienante perché reifica la ricchezza e mitizza il consumo anziché praticarlo puntualmente per soddisfare desideri e bisogni secondo i criteri naturali della raccolta per un consumo godibile. Il produttivismo ha inventato il bisogno di un desiderio da accumulare di cui impedisce l’appagamento alienando l’essere umano dai suoi desideri autentici e soprattutto dall'’autenticità della loro soddisfazione.
L’alienazione reifica la soddisfazione intima in consumo ossessivo. L’inquinamento dovuto alla scelta preistorica del produttivismo (a cui l’umanità ha resistito per millenni prima di arrendersi e diventarne schiava) ha fatto della storia una guerra tra vincitori (percentualmente sempre in calo) e vinti (percentualmente sempre in aumento). La schiavitù intima dell’essere umano è cominciata con l’assoggettamento materiale (sessuale e lavorativo) delle prime serve e dei primi servi ricavati dalle guerre e dalle imposte su chi lavora che il Leviatano statale (apparso con le prime Città Stato della civiltà produttivistica) si è incaricato di dichiarare e di prelevare.
Il crollo sistemico al quale ci ha portato oggi l’antropocene scientifico-industriale (cominciato a partire dalla metà del quindicesimo secolo) è il risultato finale di una scelta produttivistica integrata da sei millenni di progressiva denaturazione dell’animale umano e della sua poesia umanistica, dell’hubris della sua potenza orgastica trasformata in volontà di potenza (la volontà di potenza è il più chiaro dei sintomi dell’impotenza reale perché la potenza vissuta non si dice, si pratica).
La parte di lotta tra le specie che la natura del vivente include si è così generalizzata ideologicamente e continua a riprodursi identica nella storia pur in contesti specifici assolutamente diversi. Modernizzando costantemente il discorso che giustifica il potere all’interno di folclori diversi, si è passati dalle prime gerarchie tribali agli imperi antichi, per finire con il dominio reale del Capitale sull’umanità e sul pianeta.
Il progresso tecnologico al servizio delle oligarchie dominanti ha condotto l’essere umano sull’orlo del baratro in cui sembra ormai destinato a cadere, stupidamente fiero d’inventarsi l’ultima favola di una possibile sopravvivenza eterna sprovvista della minima traccia di una vita vera, ridotto al sorriso deficiente del suo cadavere post-umano diventato ideologicamente immortale in un selfie senza fine.
Dalle religioni primitive ai monoteismi produttivisti, fino al post-umanismo degli zombi (abbietta religione postindustriale della fase terminale di un capitalismo che da modo di produzione si è ormai trasformato in una corazza caratteriale) l’ideologia è la giustificazione alienata e reificata dell’alienazione e della reificazione che il produttivismo produce indefessamente sempre più a fondo in ogni angolo di vita sul pianeta trasformandolo in natura morta.
Fascismi e antifascismi caratteriali danzano sul ponte del Titanic che affonda. Il machismo è un ultimo fascismo scuro come la pece dell’impotenza orgastica di cui il femminismo rischia (come ogni antifascismo ideologico) di diventare il fascismo rosa. Ogni ideologia rivoluzionaria è stata sempre l’esorcismo di una mutazione radicale che il Leviatano s’incarica d’impedire offrendole un palcoscenico su cui farsi immortalare finché lo spettacolo in corso finisce e un altro comincia.
Qualunque ipotesi di un’emancipazione dal conflitto, il mito arcadico di una società pacificata, è lo spauracchio feticistico di tutti i potenti che sanno bene come la guerra permanente e quotidiana sia la condizione del perpetuarsi del loro dominio. Chiunque vinca va tutto bene per la società dominante, purché ci siano sempre i perdenti, i sottomessi, gli umiliati, i peccatori.
Per ogni predatore, la condizione del suo depredare dipende dalla debolezza della preda inseguita. Solo una gazzella indebolita e/o distratta è la possibile preda del leone, ma anche la debolezza e/o la distrazione del leone lo condanna alla morte. Un predatore malato non può sopravvivere.
Chi vivrà (se qualcuno ci riuscirà, come desidero ardentemente) vedrà l’evoluzione vitale della rivoluzione sociale.
Vive la Commune!



Sergio Ghirardi