Non è il rumore degli stivali che intendiamo. Non ancora qui. È il fragore assordante dei microfoni, la voce concordata del potere che occupa tutte le teste con la sua propaganda a 360 gradi. Ogni Paese, ma alcuni molto più confusi e cinici di altri. Persino i fascismi divergono nella loro passione monomaniacale di dominare, soggiogare e umiliare.
Ci sono voluti un
Putin e un Netanyahu trumpizzati per accendere la miccia a livello planetario.
Facile. I mafiosi pronti ad attizzare le fiamme della violenza armata
necessaria alla sopravvivenza del capitalismo e dei suoi sbirri non mancano
mai. Sono ovunque dove regna la merce. Ce ne sono sempre stati, e sempre ce ne
saranno altri pronti a predicare il lavoro sporco della civiltà patriarcale e
produttivista allo stremo, devastata dalle sue crisi cicliche e più mortifera
che mai; pronta ormai all'obsolescenza finale dell'umano.
Gli
impotenti viriloidi fascistizzati dei poteri di ogni tipo, sono sempre là
(machos o omosessuali sadomasochisti, donne thatcherizzate e altri Frankenstein
svezzati al biberon modernizzato della società dello spettacolo). Tutti questi
zombie sono il prodotto cancerogeno di un mondo che da millenni ha virato verso
il dominio, lo sfruttamento e la schiavitù, ignorando assolutamente l'aiuto
reciproco, la potenza orgastica e la felicità condivisa, eredità dimenticata di
un'umanità circondata dalla barbarie.
Come al
solito, non ci resta che la resistenza e, come al solito, la sosterremo. AMSTEL
30. Ricordo ancora l’indirizzo di Amsterdam del centro di disertori americani
durante la guerra del Vietnam. È un ricordo giovanile che la mia vecchiaia non
ha dimenticato. Do you mister Trump?
A prescindere dai guerrafondai di entrambe le parti opposte della stessa merdaglia: i
virus imperialisti di ogni sorta che sognano di dominare il mondo, ma anche le
cimici socialiste e altri gauchismi liturgici. Tutti spingono i popoli a battersi in difesa di una
democrazia fittizia e dei suoi surrogati. Comodamente seduti nelle loro
poltrone orwelliane, tessono una retorica bellica insopportabile che invita a
morire sui vari fronti dove combattono dei patrioti involontari, degli
arruolati per obbligo e degli assassinati che non hanno chiesto nulla.
Volete la
guerra? Andate dunque a combatterla. Noi, poilus
hors d’age, intimamente e risolutamente disertori, lotteremo contro di
essa. Contro tutti i guerrieri di qualsiasi esercito. Partigiani sempre,
soldati mai.
Guardateli
tutti – oligarchi
cinici, servitori volontari e altri prodotti adulterati dello spettacolo – assumere in anticipo il compito ipocrita e
vigliacco della deposizione di corone di fiori ai memoriali dei figli da
sacrificare a vantaggio della razza, a vantaggio di una fede per un dio che
non si vede, ma che serve da riparo al sovrano macellaro. Trilussa docet.
Affanculo!
Volete la
guerra? Andate dunque a combatterla con i vostri simili. Noi ci rifiutiamo,
signori Presidenti, Generali dei miei coglioni, guerrieri assassini e burocrati
codardi.
Sergio Ghirardi Sauvageon, 25 dicembre 2025
Prolétaires déserteurs de tous les pays
unissez
vous !
Ce n’est pas le bruit
des bottes qu’on entend. Pas encore ici. C’est le bruit assourdissant des
micros, la parole octroyée par le pouvoir qui occupe toutes les têtes de sa propagande à 360 degrés. Tous pays confondus,
mais certains bien plus confus et cyniques que les autres. Même les fascismes
divergent dans leur passion monomaniaque à dominer, soumettre et humilier.
Il a fallu un Poutine
et un Netanyahu trumpisés pour allumer la mèche au niveau planétaire. Facile.
Les mafiosi prêts à attiser le feux de la violence armée nécessaire à la survie
du capitalisme et de ses sbires ne manquent jamais. Ils sont partout où règne
la marchandise. Il en a toujours eu et il en aura toujours d’autres prêts à
prêcher la sale besogne de la civilisation patriarcale productiviste aux abois,
rongée par ses crises cycliques, plus meurtrière que jamais ; prête,
désormais, à l’obsolescence finale de l’humain.
Les viriloïdes
impuissants fascistisés des pouvoirs de tout bord sont toujours là (machos ou
homos sadomasos, femmes thatcherisées et autres Frankenstein nourris au biberon
modernisé de la société du spectacle). Tous ces zombies sont le produit
cancérigène d’un monde qui, depuis des millénaires, a viré vers la domination,
l’exploitation et l’esclavage. Il se moque bien de l’entraide, de la puissance
orgastique et du bonheur partagé, patrimoine oublié d’une humanité encerclée
par la barbarie.
Comme d’hab, il ne
nous reste que la résistance et, comme d’hab, on va la faire. AMSTEL 30. Je me
rappelle encore de l’adresse du centre des déserteurs américains à Amsterdam,
pendant la guerre du Vietnam. C’est un souvenir de jeunesse que ma vieillesse n’oublie
pas. Do you mister Trump ?
Peu import les
va-t-en guerre des deux camps opposés de la même merdaille : les virus
impérialistes de tout bord qui rêvent de dominer le monde, mais aussi les
punaises de lit socialistes et autres gauchismes liturgiques. Tous poussent les
peuples à se battre pour défendre une démocratie illusoire et ses avatars.
Confortablement assis dans leurs fauteuils orwelliens, ils tissent une
rhétorique guerrière insupportable qui invite à mourir sur les fronts divers où
se battent des patriotes involontaires, des enrôlés par obligation, des cobayes
assassinés qui n’ont rien demandé.
Vous voulez la
guerre ? Allez donc la faire. Nous, poilus hors d’âge, intimement et résolument déserteurs, on va se battre
contre elle. Contre tous les guerriers de n’importe quelle armée. Partisans
toujours, soldats jamais.
Regardez les tous –
oligarques cyniques, serviteurs volontaires et autres produits frelatés du
spectacle – assumer d’avance la tâche hypocrite et lâche
du dépôt des couronnes
de fleurs aux monuments aux morts des enfants à sacrifier à l’avantage de la
race, à l’avantage d’une foi pour un dieu qu’on ne voit pas, mais qui sert de
prétexte au souverains bouchers. Trilussa docet.
Vos gueules !
Vous voulez la
guerre ? Allez donc la faire avec vos semblables. Nous on s’y refuse,
messieurs les Présidents, Généraux de mes deux, guerriers meurtriers et lâches
bureaucrates.
Sergio Ghirardi Sauvageon, 25 décembre 2025