giovedì 25 dicembre 2025

Disertori proletari di tutti i paesi unitevi! di Sergio Ghirardi Sauvageon

 


Non è il rumore degli stivali che intendiamo. Non ancora qui. È il fragore assordante dei microfoni, la voce concordata del potere che occupa tutte le teste con la sua propaganda a 360 gradi. Ogni Paese, ma alcuni molto più confusi e cinici di altri. Persino i fascismi divergono nella loro passione monomaniacale di dominare, soggiogare e umiliare.

Ci sono voluti un Putin e un Netanyahu trumpizzati per accendere la miccia a livello planetario. Facile. I mafiosi pronti ad attizzare le fiamme della violenza armata necessaria alla sopravvivenza del capitalismo e dei suoi sbirri non mancano mai. Sono ovunque dove regna la merce. Ce ne sono sempre stati, e sempre ce ne saranno altri pronti a predicare il lavoro sporco della civiltà patriarcale e produttivista allo stremo, devastata dalle sue crisi cicliche e più mortifera che mai; pronta ormai all'obsolescenza finale dell'umano.

Gli impotenti viriloidi fascistizzati dei poteri di ogni tipo, sono sempre là (machos o omosessuali sadomasochisti, donne thatcherizzate e altri Frankenstein svezzati al biberon modernizzato della società dello spettacolo). Tutti questi zombie sono il prodotto cancerogeno di un mondo che da millenni ha virato verso il dominio, lo sfruttamento e la schiavitù, ignorando assolutamente l'aiuto reciproco, la potenza orgastica e la felicità condivisa, eredità dimenticata di un'umanità circondata dalla barbarie.

Come al solito, non ci resta che la resistenza e, come al solito, la sosterremo. AMSTEL 30. Ricordo ancora l’indirizzo di Amsterdam del centro di disertori americani durante la guerra del Vietnam. È un ricordo giovanile che la mia vecchiaia non ha dimenticato. Do you mister Trump?

A prescindere dai guerrafondai di entrambe le parti opposte della stessa merdaglia: i virus imperialisti di ogni sorta che sognano di dominare il mondo, ma anche le cimici socialiste e altri gauchismi liturgici. Tutti spingono  i popoli a battersi in difesa di una democrazia fittizia e dei suoi surrogati. Comodamente seduti nelle loro poltrone orwelliane, tessono una retorica bellica insopportabile che invita a morire sui vari fronti dove combattono dei patrioti involontari, degli arruolati per obbligo e degli assassinati che non hanno chiesto nulla.

Volete la guerra? Andate dunque a combatterla. Noi, poilus hors d’age, intimamente e risolutamente disertori, lotteremo contro di essa. Contro tutti i guerrieri di qualsiasi esercito. Partigiani sempre, soldati mai.

Guardateli tutti oligarchi cinici, servitori volontari e altri prodotti adulterati dello spettacolo assumere in anticipo il compito ipocrita e vigliacco della deposizione di corone di fiori ai memoriali dei figli da sacrificare a vantaggio della razza, a vantaggio di una fede per un dio che non si vede, ma che serve da riparo al sovrano macellaro. Trilussa docet.

Affanculo!

Volete la guerra? Andate dunque a combatterla con i vostri simili. Noi ci rifiutiamo, signori Presidenti, Generali dei miei coglioni, guerrieri assassini e burocrati codardi.

 

Sergio Ghirardi Sauvageon, 25 dicembre 2025


Prolétaires déserteurs de tous les pays

unissez vous !



Ce n’est pas le bruit des bottes qu’on entend. Pas encore ici. C’est le bruit assourdissant des micros, la parole octroyée par le pouvoir qui occupe toutes les têtes de sa propagande à 360 degrés. Tous pays confondus, mais certains bien plus confus et cyniques que les autres. Même les fascismes divergent dans leur passion monomaniaque à dominer, soumettre et humilier.

Il a fallu un Poutine et un Netanyahu trumpisés pour allumer la mèche au niveau planétaire. Facile. Les mafiosi prêts à attiser le feux de la violence armée nécessaire à la survie du capitalisme et de ses sbires ne manquent jamais. Ils sont partout où règne la marchandise. Il en a toujours eu et il en aura toujours d’autres prêts à prêcher la sale besogne de la civilisation patriarcale productiviste aux abois, rongée par ses crises cycliques, plus meurtrière que jamais ; prête, désormais, à l’obsolescence finale de l’humain.

Les viriloïdes impuissants fascistisés des pouvoirs de tout bord sont toujours là (machos ou homos sadomasos, femmes thatcherisées et autres Frankenstein nourris au biberon modernisé de la société du spectacle). Tous ces zombies sont le produit cancérigène d’un monde qui, depuis des millénaires, a viré vers la domination, l’exploitation et l’esclavage. Il se moque bien de l’entraide, de la puissance orgastique et du bonheur partagé, patrimoine oublié d’une humanité encerclée par la barbarie.

Comme d’hab, il ne nous reste que la résistance et, comme d’hab, on va la faire. AMSTEL 30. Je me rappelle encore de l’adresse du centre des déserteurs américains à Amsterdam, pendant la guerre du Vietnam. C’est un souvenir de jeunesse que ma vieillesse n’oublie pas. Do you mister Trump ?

Peu import les va-t-en guerre des deux camps opposés de la même merdaille : les virus impérialistes de tout bord qui rêvent de dominer le monde, mais aussi les punaises de lit socialistes et autres gauchismes liturgiques. Tous poussent les peuples à se battre pour défendre une démocratie illusoire et ses avatars. Confortablement assis dans leurs fauteuils orwelliens, ils tissent une rhétorique guerrière insupportable qui invite à mourir sur les fronts divers où se battent des patriotes involontaires, des enrôlés par obligation, des cobayes assassinés qui n’ont rien demandé.

Vous voulez la guerre ? Allez donc la faire. Nous, poilus hors d’âge, intimement et résolument déserteurs, on va se battre contre elle. Contre tous les guerriers de n’importe quelle armée. Partisans toujours, soldats jamais.

Regardez les tous – oligarques cyniques, serviteurs volontaires et autres produits frelatés du spectacle – assumer d’avance la tâche hypocrite et lâche du dépôt des couronnes de fleurs aux monuments aux morts des enfants à sacrifier à l’avantage de la race, à l’avantage d’une foi pour un dieu qu’on ne voit pas, mais qui sert de prétexte au souverains bouchers. Trilussa docet.

 Vos gueules !

Vous voulez la guerre ? Allez donc la faire avec vos semblables. Nous on s’y refuse, messieurs les Présidents, Généraux de mes deux, guerriers meurtriers et lâches bureaucrates.

 

Sergio Ghirardi Sauvageon, 25 décembre 2025