giovedì 2 novembre 2023

Vanina - L’ inganno postmoderno contro la realtà sociale delle donne

 


Le donne rappresentano attualmente la maggioranza delle classi sociali più disagiate su scala planetaria. Rimangono sotto la minaccia della violenza legata alla dominazione maschile. I diritti che hanno conquistato, come l’accesso all’aborto, sono fragili. E ora la “teoria queer” vuole ridurli a un’apparenza di femminilità, la pratica della maternità surrogata a una pancia in affitto …
Negli anni ’70 in Francia, il MLF (Movimento di liberazione delle donne) ha attaccato con forza il ruolo sociale imposto alle donne dal patriarcato e dal capitalismo sulla base del loro sesso biologico. Tuttavia, questo ruolo, ribattezzato “genere”, è da allora diventato una “identità” basata esclusivamente sul “sentire” delle persone: basterebbe dichiararsi donna per esserlo.
Un po’ dovunque nel mondo, le femministe insorgono contro una tale definizione di donna perché fa perdere di vista l’origine della sua oppressione – i suoi organi sessuali, con la loro capacità procreativa – e il vissuto delle donne in generale, vale a dire una giornata doppia di lavoro per garantire la riproduzione sociale e gran parte della produzione economica. Ciononostante questa definizione sta progredendo ovunque, sostenuta da correnti femministe “intersezionali” e propagata sia da élite politiche e intellettuali che da vari gruppi militanti. Chiunque prenda il rischio di contestarla può essere insultato o minacciato dai “trans attivisti”, o perseguito per “trans fobia” in tribunale.
È urgente, però, superare le tesi sul genere derivanti dal postmodernismo – corrente di pensiero che ha contribuito a forgiare, con il “neoliberismo”, negli anni ’80, un’ideologia che valorizzava le “classi medie” e il loro stile di vita al fine di consolidare l’ordine stabilito.
Questo libro mira quindi – attraverso la critica della “teoria queer” e delle analisi intersezionali che essa propone – a ricollocare la lotta femminista in una prospettiva chiaramente antipatriarcale e anticapitalista.


Vanina

Les Leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes

Les femmes représentent de nos jours à l’échelle de la planete, la majorité des classes sociales les plus démunies. Elles demeurent sous la menace de violences liées à la domination masculine. Les droits qu’elles ont arrachés, comme l’accès à l’IVG, sont fragiles. Et voilà que « la théorie queer » veut les réduire à une apparence de la féminité, la pratique de la GPA à un ventre à louer…

Dans les années 1970 en France, le MLF a attaqué avec force le rôle social imposé aux femmes par le patriarcat et le capitalisme sur la base de leur sexe biologique. Mais ce rôle, rebaptisé « genre », est devenu depuis une « identité » reposant sur le seul « ressenti » des personnes : il suffirait de se déclarer femme pour en être une.

Un peu partout dans le monde, des féministes s’insurgent contre pareille définition d’une femme parce qu’elle fait perdre de vue l’origine de son oppression – ses organes sexuels, avec leur capacité procréative – et le vécu des femmes en général, à savoir une double journée de travail pour assurer la reproduction sociale et une large part de la production économique. Elle progresse néanmoins partout, soutenue par des courants féministes « intersectionnels », et propagée à la fois par des élites politiques et intellectuelles et par divers milieux militants. Quiconque se risque à la contester peut être insulté ou menacé par des « transactivistes », ou poursuivi pour « transphobie » devant les tribunaux.

Il est pourtant urgent de dépasser les thèses sur le genre issues du postmodernisme – ce courant de pensée qui a contribué à forger avec le « néolibéralisme », dans les années 1980, une idéologie valorisant les « classes moyennes » et leur style de vie afin de conforter l’ordre établi.

Ce livre a donc par objet – par la critique de la « théorie queer » et des analyses intersectionnelles qu’il propose – de resituer la lutte féministe dans une perspective clairement anti patriarcale et anticapitaliste.

Edité par l’association Acratie, La Bussière, septembre 2023