Ho attraversato (in bus e
in treno e niente aerei, 17000 km, da Genova a Katmandu, andata e ritorno in
quattro mesi insieme alla mia compagna dell’epoca) la via della seta e
dell’hashish, incurante di entrambe le merci, in un’epoca in cui il colera, il
vaiolo e altri virus (persino la guerra tra India e Pakistan) imperversavano.
Durante il mio viaggio di ritorno, in attesa, appunto, della riapertura della
frontiera tra India e Pakistan, ho soggiornato qualche giorno nel tempio d’oro
sikh di Amritsar, mangiando insieme ai lebbrosi che vi trovavano asilo – senza terrore, ma con il timore razionale di un rischio
da governare con la mia personale autogestione del principio di precauzione.
Ciò che ho fatto, senza essere contagiato da nessuna malattia, perché l’ansioso
che sono non ha mai rinunciato a vivere, né ieri né oggi.
Fine
dell’esempio, ma non sono certo l’unico a voler rifiutare tanto il pro che il
contro di ogni postura ideologica. Oltre l’angoscia e l’ideologia, il
godimento, facendo quel che si può per evitare di cadere nella servitù
volontaria quanto in quella involontaria.
Oggi questa sciagurata
pandemia (perché di questo si tratta, visto che una pandemia è un morbo che
contagia potenzialmente tutti con una letalità variabile – Ebola uccide molto,
restando, però, una pericolosissima epidemia circoscritta, il coronavirus,
invece, è poco letale, ma la sua contagiosità è pandemica e rende conseguente ovunque
il numero dei morti e dei casi gravi) merita che le si applichi il principio di
precauzione e delle misure di protezione puntuali che solo l’autonomia di
un’autogestione generalizzata della vita quotidiana potrebbe rendere efficaci.
In una società gerarchica, infatti, si eseguono o si disubbidiscono degli
ordini caduti dall’alto; in una società autogestita, invece, si concordano e si
verificano dei comportamenti responsabili decisi in comune e anche in comune
gestiti.
Soprattutto
in Francia, i primi a mentire sulle maschere di protezione (che proteggono
soprattutto gli altri e molto meno chi le porta) sono gli uomini di potere che
hanno ripetuto vergognosamente, a ripetizione, che non servivano a nulla, per
renderle poi obbligatorie. Con le loro pantomime manipolatrici, i saggi embedded nella guerra spettacolare dichiarata
al virus, hanno apparentemente convinto soltanto i loro oppositori speculari
che rifiutano a tutt’oggi di portarle. Che nessun obbligo sia imposto, sia ben
chiaro; la storia darà il suo verdetto sull’empatia degli uni e sul misticismo
ottuso degli altri!
Ecco il
perché del mio distinguo radicale su questo punto che formulo così: il
razionale timore precauzionale di fronte al virus in libera circolazione è consciamente
manipolato dalla burocrazia medica al seguito dei politicanti mercenari del
produttivismo totalitario. Il che va fino a produrre un terrore cieco coltivato
al quale si oppone spettacolarmente l’esorcismo mistico di una negazione della
realtà.
Psicosi del
potere e potere della psicosi, apparentemente opposti, giocano in effetti
insieme a favore della principale preoccupazione dei governanti: durare il più
a lungo possibile, a costo di marcire sul posto.
Auguri,
camarades
Sergio Ghirardi,
25 dicembre 2020
Joyeux noël d’un monde nouveau
A propos du
psychodrame en cours, je me prends pour témoin car je suis l’exemple que je
connais le mieux.
J’ai traversé
(en bus, train et pas d’avion, 17000 km de Gênes à Katmandu, aller retour en
quatre mois avec ma compagne de l’époque) la route de la soie et de l’haschisch
en me foutant de deux marchandises à la fois, à un moment où le cholera, la
variole et autres virus (même la guerre Inde Pakistan) faisaient rage. Pendant
mon voyage de retour, en attendant justement la réouverture de la frontière
indopakistanaise, j’ai séjourné, pendant quelques jours, au Golden Temple sikh
d’Amritsar, en mangeant avec les lépreux qui y étaient hébergés – sans terreur,
mais avec la crainte rationnelle d’un risque à maitriser par ma propre
autogestion du principe de précaution. Ce que j’ai fait, sans la moindre contagion
d’une quelconque maladie, car l’anxieux que je suis n’a jamais renoncé à vivre,
ni hier ni aujourd’hui.
Fin de
l’exemple, mais, certes, je ne suis pas le seul à vouloir refuser autant les
pour que les contre de toute posture idéologique. Au-delà de l’angoisse et de
l’idéologie, la jouissance, en faisant ce qu’on peut pour éviter de tomber dans
la servitude volontaire autant que dans celle involontaire.
Aujourd’hui
cette minable pandémie (car ce n’est une, vu qu’une pandémie est une maladie
qui touche partout potentiellement tout le monde avec une létalité très
variable – Ebola tue beaucoup en restant, toutefois, une très dangereuse
épidémie circonscrite, le coronavirus, en revanche, est très peu mortel, mais
sa contagiosité est pandémique et rend partout le nombre de morts et des cas
graves conséquent) mérite de lui appliquer le principe de précaution et des
mesures de protection ponctuelles que seul l’autonomie d’une autogestion
généralisée de la vie quotidienne pourrait rendre efficaces. Car dans une
société hiérarchique on exécute ou on désobéit à des ordres qui tombent d’en
haut ; en revanche, dans une société autogérée on concorde et on vérifie
des comportements responsables décidés en commun et en commun aussi gérés.
Surtout en France,
les premiers à mentir sur les masques de protection (qui protègent surtout les
autres et beaucoup moins celui qui les porte) sont les hommes de pouvoir qui
ont répété honteusement, à répétition, qu’elles ne servent absolument à rien
avant de les rendre obligatoires. Avec leurs simagrées manipulatrices, les
savants embedded dans la guerre
spectaculaire déclarée au virus, ont apparemment convaincu uniquement leurs
opposants spéculaires qui refusent aujourd’hui encore de les mettre. Qu’aucune
obligation s’impose, bien sur ; l’histoire jugera l’empathie des uns et le
mysticisme borné des autres !
Voilà le
pourquoi de mon distinguo radical sur ce point que je formule ainsi : la
rationnelle crainte précautionneuse face au virus en libre circulation est
manipulée sciemment par la bureaucratie médicale à la traine des politiciens
mercenaires du productivisme totalitaire. Cela va jusqu’à produire une terreur
aveugle entretenue à laquelle s’oppose spectaculairement l’exorcisme mystique d’un
déni de réalité.
Psychose du
pouvoir et pouvoir de la psychose, apparemment opposés, jouent en fait ensemble
en faveur du principal souci des gouvernants : durer le plus longtemps
possible, même en pourrissant sur pieds.
Meilleurs
vœux, camarades
Sergio Ghirardi, 25 dicembre 2020