mercoledì 23 dicembre 2020

Buon natale di un mondo nuovo

 


A proposito dello psicodramma in corso, mi prendo come testimone perché sono l’esempio che conosco meglio.

Ho attraversato (in bus e in treno e niente aerei, 17000 km, da Genova a Katmandu, andata e ritorno in quattro mesi insieme alla mia compagna dell’epoca) la via della seta e dell’hashish, incurante di entrambe le merci, in un’epoca in cui il colera, il vaiolo e altri virus (persino la guerra tra India e Pakistan) imperversavano. Durante il mio viaggio di ritorno, in attesa, appunto, della riapertura della frontiera tra India e Pakistan, ho soggiornato qualche giorno nel tempio d’oro sikh di Amritsar, mangiando insieme ai lebbrosi che vi trovavano asilo – senza terrore, ma con il timore razionale di un rischio da governare con la mia personale autogestione del principio di precauzione. Ciò che ho fatto, senza essere contagiato da nessuna malattia, perché l’ansioso che sono non ha mai rinunciato a vivere, né ieri né oggi.

Fine dell’esempio, ma non sono certo l’unico a voler rifiutare tanto il pro che il contro di ogni postura ideologica. Oltre l’angoscia e l’ideologia, il godimento, facendo quel che si può per evitare di cadere nella servitù volontaria quanto in quella involontaria.

Oggi questa sciagurata pandemia (perché di questo si tratta, visto che una pandemia è un morbo che contagia potenzialmente tutti con una letalità variabile – Ebola uccide molto, restando, però, una pericolosissima epidemia circoscritta, il coronavirus, invece, è poco letale, ma la sua contagiosità è pandemica e rende conseguente ovunque il numero dei morti e dei casi gravi) merita che le si applichi il principio di precauzione e delle misure di protezione puntuali che solo l’autonomia di un’autogestione generalizzata della vita quotidiana potrebbe rendere efficaci. In una società gerarchica, infatti, si eseguono o si disubbidiscono degli ordini caduti dall’alto; in una società autogestita, invece, si concordano e si verificano dei comportamenti responsabili decisi in comune e anche in comune gestiti.

Soprattutto in Francia, i primi a mentire sulle maschere di protezione (che proteggono soprattutto gli altri e molto meno chi le porta) sono gli uomini di potere che hanno ripetuto vergognosamente, a ripetizione, che non servivano a nulla, per renderle poi obbligatorie. Con le loro pantomime manipolatrici, i saggi embedded nella guerra spettacolare dichiarata al virus, hanno apparentemente convinto soltanto i loro oppositori speculari che rifiutano a tutt’oggi di portarle. Che nessun obbligo sia imposto, sia ben chiaro; la storia darà il suo verdetto sull’empatia degli uni e sul misticismo ottuso degli altri!

Ecco il perché del mio distinguo radicale su questo punto che formulo così: il razionale timore precauzionale di fronte al virus in libera circolazione è consciamente manipolato dalla burocrazia medica al seguito dei politicanti mercenari del produttivismo totalitario. Il che va fino a produrre un terrore cieco coltivato al quale si oppone spettacolarmente l’esorcismo mistico di una negazione della realtà.

Psicosi del potere e potere della psicosi, apparentemente opposti, giocano in effetti insieme a favore della principale preoccupazione dei governanti: durare il più a lungo possibile, a costo di marcire sul posto.

 

 

Auguri, camarades

 

Sergio Ghirardi, 25 dicembre 2020


Joyeux noël d’un monde nouveau

 

 


 

A propos du psychodrame en cours, je me prends pour témoin car je suis l’exemple que je connais le mieux.

J’ai traversé (en bus, train et pas d’avion, 17000 km de Gênes à Katmandu, aller retour en quatre mois avec ma compagne de l’époque) la route de la soie et de l’haschisch en me foutant de deux marchandises à la fois, à un moment où le cholera, la variole et autres virus (même la guerre Inde Pakistan) faisaient rage. Pendant mon voyage de retour, en attendant justement la réouverture de la frontière indopakistanaise, j’ai séjourné, pendant quelques jours, au Golden Temple sikh d’Amritsar, en mangeant avec les lépreux qui y étaient hébergés – sans terreur, mais avec la crainte rationnelle d’un risque à maitriser par ma propre autogestion du principe de précaution. Ce que j’ai fait, sans la moindre contagion d’une quelconque maladie, car l’anxieux que je suis n’a jamais renoncé à vivre, ni hier ni aujourd’hui.

Fin de l’exemple, mais, certes, je ne suis pas le seul à vouloir refuser autant les pour que les contre de toute posture idéologique. Au-delà de l’angoisse et de l’idéologie, la jouissance, en faisant ce qu’on peut pour éviter de tomber dans la servitude volontaire autant que dans celle involontaire.

Aujourd’hui cette minable pandémie (car ce n’est une, vu qu’une pandémie est une maladie qui touche partout potentiellement tout le monde avec une létalité très variable – Ebola tue beaucoup en restant, toutefois, une très dangereuse épidémie circonscrite, le coronavirus, en revanche, est très peu mortel, mais sa contagiosité est pandémique et rend partout le nombre de morts et des cas graves conséquent) mérite de lui appliquer le principe de précaution et des mesures de protection ponctuelles que seul l’autonomie d’une autogestion généralisée de la vie quotidienne pourrait rendre efficaces. Car dans une société hiérarchique on exécute ou on désobéit à des ordres qui tombent d’en haut ; en revanche, dans une société autogérée on concorde et on vérifie des comportements responsables décidés en commun et en commun aussi gérés.

Surtout en France, les premiers à mentir sur les masques de protection (qui protègent surtout les autres et beaucoup moins celui qui les porte) sont les hommes de pouvoir qui ont répété honteusement, à répétition, qu’elles ne servent absolument à rien avant de les rendre obligatoires. Avec leurs simagrées manipulatrices, les savants embedded dans la guerre spectaculaire déclarée au virus, ont apparemment convaincu uniquement leurs opposants spéculaires qui refusent aujourd’hui encore de les mettre. Qu’aucune obligation s’impose, bien sur ; l’histoire jugera l’empathie des uns et le mysticisme borné des autres !

Voilà le pourquoi de mon distinguo radical sur ce point que je formule ainsi : la rationnelle crainte précautionneuse face au virus en libre circulation est manipulée sciemment par la bureaucratie médicale à la traine des politiciens mercenaires du productivisme totalitaire. Cela va jusqu’à produire une terreur aveugle entretenue à laquelle s’oppose spectaculairement l’exorcisme mystique d’un déni de réalité.

Psychose du pouvoir et pouvoir de la psychose, apparemment opposés, jouent en fait ensemble en faveur du principal souci des gouvernants : durer le plus longtemps possible, même en pourrissant sur pieds.

 

 

 

Meilleurs vœux, camarades

 

 

Sergio Ghirardi, 25 dicembre 2020