Riflessioni
dei nostri amici Claude et Didier, Pierre.
L'esempio del conflitto in Ucraina lo mostra ogni giorno, le centrali
nucleari (fermate o in funzione), rappresentano per l'aggressore un luogo
strategico che è assolutamente necessario investire per controllarlo ed
eventualmente privare il territorio interessato delle risorse energetiche
necessarie per la sua sopravvivenza o difesa.
Tuttavia questo è vero se il territorio da conquistare è destinato a
diventare una presa di guerra, una conquista che allargherà la superficie e la
ricchezza del paese aggressore. Si capisce allora che non ha senso distruggere
le centrali nucleari, con il rischio di rendere inabitabili vaste aree per
lunghissimi periodi e di doverne gestire le conseguenze sanitarie e la penuria.
Se invece lo scopo dell'aggressione non è la conquista, ma la distruzione,
la situazione è ben diversa e sicuramente molto inquietante. L'obiettivo cercato
è mettere in ginocchio l'economia del paese nemico. Cosa c'è di più facile
senza la necessità di usare armi nucleari e quindi essere bandito dalla
Comunità Internazionale (ma un Paese che usasse armi nucleari non si
preoccuperebbe dei "grandi occhi" della C.I.). Basterebbe un
armamento classico ma sufficientemente terrificante per raggiungere i punti
strategici. E questo è il caso della Francia con le sue 19 centrali nucleari
(le stazioni che vengono chiuse sono pericolose anche per le loro scorie
radioattive). Un bombardamento mirato, nella valle del Rodano, nell'estuario
della Gironda, nella regione di Parigi o nell'estremo nord, tra gli altri,
condannerebbe territori abbastanza grandi da mettere a terra l'economia del
paese, per la sopravvivenza stessa.
Le centrali nucleari sono il tallone d'Achille dei paesi che le hanno ed è terribile.
Ucraina: “La
devastazione ambientale è una bomba a orologeria”
(…) La situazione è davvero molto tesa. I combattimenti sono in
corso proprio in questo momento vicino alla centrale elettrica di Zaporizhia.
Lunedì, le autorità ucraine hanno avvertito che “il servizio di protezione
fisica della centrale nucleare di Zaporizhia funziona a tempo pieno. L'unità
militare 3042, a guardia della centrale nucleare di Zaporizhia, è pronta per il
combattimento". “Questa guerra in un Paese con quindici reattori nucleari
è del tutto senza precedenti, s’inquieta Bruno Chareyron, della Criirad. Questa
è la prima volta che due eserciti si scontrano su un terreno talmente nuclearizzato
e che delle infrastrutture nucleari sono diventate questioni militari. Questo è
estremamente preoccupante".
Les centrales nucléaires, point faible en cas de guerre.
Réflexions de nos amis Claude et
Didier, Pierre.
L'exemple du conflit en Ukraine
le montre tous les jours, les centrales nucléaires (à l'arrêt ou en activité),
représentent pour l'agresseur un endroit stratégique qu'il faut absolument investir,
pour les contrôler et priver éventuellement le territoire concerné de
ressources énergétiques nécessaires à sa survie ou à sa défense.
Mais cela s'entend si le
territoire à conquérir est destiné à devenir une prise de guerre, une conquête
qui va agrandir la surface et la richesse du pays agresseur. On comprend bien
alors qu'il n'y a aucun intérêt à détruire les centrales nucléaires, au risque
de rendre inhabitable de vastes zones pour des temps très longs et de devoir
gérer les conséquences sanitaires et la pénurie.
Par contre si l'agression n'a pas
pour but la conquête mais plutôt la destruction, alors là, la situation est
tout autre et certainement très inquiétante. Le but recherché est de mettre à
genoux l'économie du pays ennemi. Quoi de plus facile sans avoir besoin d'utiliser
l'arme nucléaire et ainsi d'être banni par la Communauté Internationale (mais
un pays qui utiliserait l'arme nucléaire ne s'encombrerait pas « des gros
yeux » de la C.I.). Un armement classique mais suffisamment terrifiant
suffirait à atteindre les points stratégiques. Et c'est le cas de la France
avec ses 19 centrales nucléaires (les centrales à l'arrêt sont aussi dangereuses
avec leurs déchets radioactifs). Un bombardement ciblé, dans la vallée du Rhone,
dans l'estuaire de la Gironde, la région parisienne ou le grand Nord entre
autres, condamnerait des territoires suffisamment étendues pour mettre
l'économie du pays à terre, pour la survie même.
Les centrales nucléaires sont le talon
d'Achille des pays qui en possèdent et c'est effrayant.
Ukraine : « La dévastation
de l’environnement est une bombe à retardement »
(…) La situation est effectivement très tendue. Des combats se déroulent en ce moment même à
côté de la centrale de Zaporijia. Lundi, les autorités ukrainiennes
prévenaient que « le service de protection physique de la centrale nucléaire de Zaporijia fonctionne à plein temps.
L’unité militaire 3042, qui garde la centrale
nucléaire de Zaporijia, est prête au
combat ». « Cette guerre dans
un pays avec quinze réacteurs nucléaires est complètement inédite, s’alarme Bruno Chareyron, de la Criirad. C’est la
première fois que deux armées s’affrontent sur
un terrain aussi nucléarisé et que des
infrastructures nucléaires deviennent des enjeux militaires. C’est extrêmement préoccupant ».