Senza neppure tradurre il testo di facile comprensione, vi informo sulla realtà giapponese, denunciando il negazionismo nuclearista che imperversa tra utili idioti e servitori volontari.
Sergio Ghirardi
Les enfants de Fukushima sont gravement malades
le
6/07/14
La situation au Japon est catastrophique, la situation réelle au
niveau de la contamination restant un sujet tabou. Entre les fuites d’eau et la
situation en sous-sol, la situation est depuis de longs mois complètement
incontrôlable et les conséquences n’en seront que tragiques, au niveau
planétaire. En regardant du côté de Tchernobyl qui ne concernait qu’un seul
réacteur à l’uranium, on peut voir que les terres sont toujours contaminées et
inhabitables sur une grande superficie, le Japon avec trois réacteurs chargés
au plutonium ne peut pas échapper à la règle, et les conséquences n’en seront
que funestes car au niveau évacuations, elles sont restées très limitées
géographiquement…. Et toujours ce silence autours du sujet…
> Le nucléaire à un
point commun avec les guerres, les premières victimes sont généralement celles
qui n’ont rien demandé, les enfants….
> Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par
l’Université de Médecine de Fukushima vivant à proximité des réacteurs
souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde,
principalement de nodules et de kystesQuelque 39 mois après les
multiples explosions à Fukushima, le taux de cancers de la thyroïde chez les
enfants des environs sont montés en flèche, dépassant de 40 fois la normale.
> Plus de 48 % des
375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine
de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui
d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de
kystes. Le taux est en voie d’accélération.
> Plus de 120 cancers
infantiles ont été relevés quand on ne s’attend qu’à trois seulement, déclare
Joseph Mangano, directeur exécutif du Projet Radiation et Santé Publique.
L’industrie nucléaire et ses chantres continuent de nier cette tragédie
sanitaire.
Certains ont en fait affirmé que
« pas une seule personne » n’a été affectée par la libération massive
des radiations de Fukushima, qui, pour certains isotopes, a dépassé de presque
30 fois celle d’Hiroshima. Mais l’épidémie mortelle de Fukushima concorde avec
les impacts subis par les enfants après l’accident de Three Mile Island en 1979
et l’explosion de Tchernobyl en 1986, de même qu’avec les conclusions
rapportées pour d’autres réacteurs commerciaux. La probabilité que l’énergie
atomique puisse causer de telles épidémies a été confirmée par la Commission
Canadienne de Sécurité Nucléaire, qui dit qu’une « augmentation du risque
de cancers infantiles de la thyroïde » accompagnerait une catastrophe
nucléaire.
> Dans l’évaluation des
perspectives de la construction d’un nouveau réacteur au Canada, la Commission
dit que le taux « augmenterait de 0,3 % à une distance de 12 kilomètres de
l’accident. Mais cela suppose la distribution de comprimés d’iodure de
potassium et une évacuation d’urgence, ce qui ne s’est produit ni à Three Mile
Island, ni à Tchernobyl, ni à Fukushima. Les chiffres ont été analysés par
Mangano. Il a étudié les impacts des radiations créées par des réacteurs sur la
santé humaine depuis les années 80, démarrant son travail avec un radiologue
légendaire, le Dr Ernest Sternglass et le statisticien Jay Gould. Mangano
confirme que la santé globale au sein de populations sous le vent (des
réacteurs) s’améliore quand on ferme les réacteurs et décline quand ils sont
ouverts ou ré-ouverts. Les enfants à proximité ne sont pas les seules victimes
de Fukushima. L’un des responsables de la centrale, Masao Yoshida est mort à 58
ans d’un cancer de l’œsophage. Masao a héroïquement refusé d’abandonner
Fukushima au pire moment de la crise, sauvant probablement des millions de
vies.
> Les ouvriers du site employés
par des entrepreneurs indépendants – dont de nombreux sont dominés par des
syndicats du crime – sont souvent laissés sans aucune surveillance pour
l’exposition aux radiations. La colère du public augmente avec les plans du
gouvernement pour obliger les familles – dont certaines avec de nombreux
enfants – à retourner dans la région lourdement contaminée autour de la
centrale. Suite à l’accident de 1979, les propriétaires de Three Mile Island
ont nié que le réacteur avait fondu. Mais une caméra robot l’a confirmé
ensuite. L’état de Pennsylvanie a mystérieusement fait disparaître la liste
d’enregistrement des cancers, puis a dit qu’il n’y avait « aucune
preuve » d’un quelconque décès.
> Mais un large éventail
d’études indépendantes confirme les taux en élévation de mort d’enfants et d’un
excès de cancers parmi la population générale. Morts en excès, mutation et taux
de maladies parmi les animaux du secteur ont été confirmés par le Département
d’Agriculture de Pennsylvanie et les journalistes locaux. Dans les années 80,
un juge fédéral, Sylvia Rambo, a bloqué un recours collectif de quelques 2400
habitants de Pennsylvanie sous le vent, déclarant qu’il n’y avait pas eu
suffisamment de radiations libérées pour affecter quiconque. Mais 35 ans après,
personne ne sait la quantité de radiations qui s’est échappée ou sa direction.
Les propriétaires de Three Mile Island ont tranquillement payé des millions de
dollars aux victimes sous le vent en échange de leur silence.
> À Tchernobyl, le
rassemblement de 5000 études a montré un nombre supérieur à 1 million de décès.
Les effets des radiations sur les jeunes sous le vent en Biélorussie et en
Ukraine ont été horribles. Selon Mangano, 80 % des « enfants de
Tchernobyl » nés sous le vent depuis l’accident ont été affectés par un
large éventail d’impacts allant de malformations et de cancers de la thyroïde à
des maladies à long terme du cœur, du système respiratoire et mentales. Les
résultats signifient que seul un jeune sous le vent sur cinq peut être reconnu
en bonne santé. Les Médecins pour la Responsabilité Sociale et la branche
allemande des Médecins Internationaux pour la Prévention des Guerres Nucléaires
ont averti de problèmes parallèles près de Fukushima. Le Comité Scientifique
des Nations-Unies sur les effets des radiations atomiques (UNSCEAR) a récemment
publié des rapports qui minimisent les impacts des catastrophes sur les
humains.
> L’UNSCEAR est intimement lié
à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, dont le mandat est de
promouvoir l’énergie nucléaire. L’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie
Atomique) a depuis toujours l’ordre de contrôler en les bâillonnant les
conclusions des Nations-Unies sur les impacts sanitaires des réacteurs.
> Source : Eco
Watch (Harvey Wassermann)