Vi ho tradotto a seguire questo
allarme di Raoul Marc Jennar che si batte contro l’Europa del business e la
perdita di sovranità dei popoli. Credo l’allarme vada preso in considerazione.
Sergio Ghirardi
No al grande
mercato transatlantico! TTIP
I 28 governi della UE, tra cui il nostro, hanno chiesto alla Commissione
Europea di negoziare con gli USA la creazione di un grande mercato
transatlantico. Questo progetto si chiama “partenariato transatlantico per il
commercio e l’investimento”.
Dietro queste parole anodine si nasconde la più grande minaccia non
militare mai lanciata contro i popoli europei. Di che si tratta? Si tratta di
applicare completamente tutti gli accordi dell’Organizzazione Mondiale del
Commercio che mirano a eliminare tutti gli ostacoli alla concorrenza e ad
andare ben oltre.
I 28 governi vogliono mettersi d’accordo con gli Stati Uniti su tre
obiettivi:
1) il primo è quello di eliminare al massimo i diritti di dogana tra UE e
USA. È già quasi fatto, esclusa l’agricoltura dove restano elevati. Degli
esperti hanno calcolato che se li si abbassa sarà una catastrofe per
l’agricoltura europea e per i consumatori.
2) il secondo obiettivo è ridurre, se non eliminare quelle che in gergo si
chiamano "barriere tariffarie". Vale a dire lo smantellamento completo
dell’apparato legislativo e la regolamentazione dei 28 Stati della UE ogni
volta che una norma è considerata un ostacolo eccessivo alla libera
concorrenza. Il che prende di mira sia le norme sociali, alimentari, sanitarie,
fitosanitarie, ambientali e culturali sia le norme tecniche.
3) il terzo obiettivo è quello di permettere alle imprese private di
attaccare le legislazioni e i regolamenti degli Stati quando le suddette imprese
considerano che si tratti di ostacoli inutili alla concorrenza, all’accesso ai
mercati pubblici, all’investimento e alle attività di servizio. Esse potranno
farlo non più davanti alle giurisdizioni nazionali ma davanti a gruppi di
arbitraggio privati, con la conseguenza che saranno le imprese private che
definiranno progressivamente le norme della vita sociale.
I negoziati dovrebbero durare fino al 2015. Poi il risultato sarà
sottoposto alla ratifica dei 28 Parlamenti e del Parlamento Europeo,
quello che dobbiamo eleggere il prossimo 25 maggio.
Raoul M. JENNAR
NON AU GRAND MARCHE
TRANSATLANTIQUE !
Les 28 gouvernements de l’Union européenne,
dont le nôtre, ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les
Etats-Unis la création d’un grand marché transatlantique. Ce projet s’appelle
« partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ».
Derrière ces mots anodins se cache la plus
grande menace non militaire jamais lancée contre les peuples d’Europe. De quoi
s’agit-il ? Il s’agit d’appliquer complètement tous les accords de
l’Organisation mondiale du commerce qui visent à éliminer tous les obstacles à
la concurrence. Et d’aller bien au-delà.
Les 28 gouvernements veulent se mettre
d’accord avec les Etats-Unis sur trois objectifs :
1) le premier objectif, c’est d’éliminer au
maximum les droits de douane entre Union européenne et USA. C’est déjà presque
fait, sauf dans l’agriculture où ils demeurent
élevés. Des experts ont calculé
que si on les abaisse, ce sera une catastrophe pour l’agriculture européenne et
pour les consommateurs.
2) le deuxième objectif, c’est de réduire,
voire d’éliminer ce qu’on appelle, dans le jargon, les barrières non
tarifaires. C’est à dire le démantèlement complet de l’appareil législatif et
réglementaire des 28 Etats de l’UE chaque fois qu’une norme est considérée
comme un obstacle excessif à la libre concurrence. Et cela vise aussi bien les
normes sociales, alimentaires, sanitaires, phytosanitaires, environnementales,
culturelles que les normes techniques.
3) le troisième objectif, c’est de permettre
aux firmes privées d’attaquer les législations et les réglementations des Etats
quand ces firmes considèrent qu’il s’agit d’obstacles inutiles à la
concurrence, à l’accès aux marchés publics, à l’investissement et aux activités
de service. Elles pourront le faire, non plus devant les juridictions
nationales, mais devant des groupes d’arbitrage privés, ce qui aura pour
conséquence que ce seront les firmes privées qui définiront progressivement les
normes de la vie en société.
Les négociations devraient durer jusqu’en 2015.
Ensuite, le résultat sera soumis à la ratification des 28 parlements et du
Parlement européen, celui que nous allons élire le 25 mai prochain.
Raoul M. JENNAR