La testa nella sabbia elettorale e il corpo nella melma
di una crisi del modo di produzione capitalista, i cittadini zombizzati di una
democrazia spettacolare giocano ad occhi semichiusi alla roulette russa della
sopravvivenza.
Vi ho tradotto questa lettera in nome della vita,
affinchè nessuno possa mai più dire : “… se l’avessi saputo…”
Sergio Ghirardi
Lettera degli amici
della terra all’ambasciatore giapponese in Francia e al suo Primo Ministro:
Montreuil,
14 juin 2012
Signor
ambasciatore,
come federazione di associazioni ecologiste per la
protezione degli umani e dell’ambiente creata nel 1971 in Francia, e come
membro della rete Friends of the Earth International, Les
Amis de la Terre France
vi sarebbero riconoscenti di trasmettere al Primo Ministro del vostro paese,
Mr. Noda, la seguente lettera che gli domanda di rinunciare alla rimessa in
finzione dei due reattori della centrale nucleare di Ohi nella prefettura di
Fukui.
Da decenni, Les Amis de la
Terre hanno dato l’allerta sugli effetti nefasti della radioattività sul
vivente e sugli effetti non meno nefasti dello sviluppo dell’energia atomica
nell’ambito di quella che potrebbe essere una vera cooperazione pacifica e
umanista tra i popoli.
Per questo da parte
nostra reclamiamo anche in Francia, in particolare dopo marzo 2011 :
· la
chiusura immediata dei reattori francesi
vecchi di trent’anni o più (sono già ora 21 su 58 e saranno almeno 42
prima della fine del 2016);
· l’abbandono di
ogni nuovo progetto atomico e l’arresto dei cantieri in
corso :
· l’interruzione delle
esportazioni nucleari dalla Francia all’estero ;
· l’inizio di un effettivo processo di
denuclearizzazione anche militare, vero e sincero, durante il quinquennato del
nuovo Presidente della Repubblica, François Hollande.
Ogni banalizzazione politicante del
pericolo planetario rappresentato ancora oggi dalla situazione di Fukushima e
dagli effetti della radioattività già dispersa sul Giappone - paese martire con
Hiroshima e Nagasaki delle prime aggressioni nucleari della storia dell’umanità
e oggi sede della più terribile catastrofe nucleare, perenne ed evolutiva, mai
avvenuta nell’era atomica - risulterebbe di un’incommensurabile gravità per
l’insieme dell’umanità e per le sue possibilità di sopravvivenza a breve
termine sul pianeta.
Un diplomatico come Lei non può
ignorarlo, ne siamo convinti.
RingraziandoLa per l’attenzione che
Lei vorrà accordare a questa richiesta, La preghiamo di credere, Signor
Ambasciatore, all’espressione della nostra più alta considerazione.
Martine Laplante, Présidente des Amis
de la Terre, France
Lettre
de la présidente des Amis de la
Terre France à l’ambassadeur du Japon en France et au Premier
ministre japonais
Suite à une demande de soutien international
émanant des Amis de la
Terre Japon et d’un groupe d’autres associations asiatiques
(dont Citizens’ Nuclear Information Center, Green Action, No Nukes Asia Forum,
Peace Boat et Shut Tomari) vigoureusement opposées à tout redémarrage de
centrales atomiques au Japon, Les Amis de la Terre France ont
envoyé le courrier suivant à l’ambassadeur japonais en France, en lui demandant
de le relayer auprès de Monsieur Noda, le Premier ministre japonais.
Ambassadeur du Japon en France, Ambassade du Japon,
Monsieur Ichiro KOMATSU
7 Avenue Hoche 75008 Paris
Montreuil,
le 14 juin 2012
Monsieur l’Ambassadeur,
En tant
que fédération d’associations écologistes de protection des humains et de
l’environnement, créée en 1971 en France, et membre du réseau Friends of the
Earth International, Les Amis de la Terre France vous seraient reconnaissants de
transmettre au Premier ministre de votre pays, Monsieur Noda, la lettre
ci-joint, qui lui demande de renoncer au redémarrage de deux réacteurs de la
centrale nucléaire d’Ohi dans la préfecture de Fukui.
Depuis
des décennies, Les Amis de la Terre ont alerté quant aux effets néfastes de la
radioactivité sur le vivant, et aux effets non moins néfastes du développement
de l’énergie atomique sur ce qui pourrait être une véritable coopération
pacifique et humaniste entre les peuples.
A ce
titre, nous sommes hélas bien conscients de la lourde et multiforme
responsabilité de notre pays, la France, dans la prolifération planétaire de
matières et technologies nucléaires, comme dans la gravité du drame qui touche
aujourd’hui de plein fouet le peuple japonais, et sans doute bientôt beaucoup
d’autres nations.
C’est
pourquoi, de notre côté, nous réclamons également en France, en particulier
depuis mars 2011 :
·
la fermeture immédiate des réacteurs français ayant déjà atteint
ou dépassé 30 ans (soit 21 sur 58 dès à présent, et un total d’au minimum 42
avant la fin 2016) ;
·
le renoncement à tout nouveau projet atomique, et l’arrêt des
chantiers en cours ;
·
l’arrêt des exportations nucléaires de la France à
l’étranger ;
·
l’amorce d’un véritable processus de dénucléarisation y compris
militaire, véridique et sincère, au cours du quinquennat du nouveau président
de la République française, François Hollande.
Toute banalisation politicienne du péril planétaire que
représente aujourd’hui encore la situation à Fukushima et des effets de la
radioactivité déjà dispersée au Japon — pays martyr, avec Hiroshima et
Nagasaki, des premières agressions nucléaires de l’histoire de l’humanité, et
siège aujourd’hui de la plus effroyable catastrophe nucléaire à ce jour,
pérenne et évolutive, de l’âge atomique — serait d’une incommensurable gravité
pour l’ensemble de l’humanité et ses chances de survie à court terme sur cette
planète.
Un diplomate de votre qualité ne peut l’ignorer, nous en
sommes persuadés.
Vous remerciant pour l’attention que vous voudrez bien
accorder à cette requête, nous vous prions de croire, Monsieur l’Ambassadeur, à
l’expression de notre très haute considération.
Martine Laplante, Présidente des Amis de
la Terre, France
P :S :
INTANTO, NELL’EMISFERO SUD :
PER INFORMAZIONE
Jean Burtschell
NUKE. SLOW ABORIGINAL GENOCIDE. NUCLÉAIRE,
LA VOIE DU
GÉNOCIDE
Vogliamo lasciare l’industria nucleare annientare gli aborigeni d’Australia o vogliamo mettere il nucleare nella spazzatura?
GÉNOCIDE
Vogliamo lasciare l’industria nucleare annientare gli aborigeni d’Australia o vogliamo mettere il nucleare nella spazzatura?