sabato 16 giugno 2012

MENTRE IL GIAPPONE CONTINUA A SOFFRIRE LE PENE DELL’INFERNO NUCLEARE, TUTTO L’EMISFERO NORD È A RISCHIO




La testa nella sabbia elettorale e il corpo nella melma di una crisi del modo di produzione capitalista, i cittadini zombizzati di una democrazia spettacolare giocano ad occhi semichiusi alla roulette russa della sopravvivenza.
Vi ho tradotto questa lettera in nome della vita, affinchè nessuno possa mai più dire : “… se l’avessi saputo…”

Sergio Ghirardi


Lettera degli amici della terra all’ambasciatore giapponese in Francia e al suo Primo Ministro:

Montreuil, 14 juin 2012
Signor ambasciatore,

come federazione di associazioni ecologiste per la protezione degli umani e dell’ambiente creata nel 1971 in Francia, e come membro della rete Friends of the Earth International, Les Amis de la Terre France vi sarebbero riconoscenti di trasmettere al Primo Ministro del vostro paese, Mr. Noda, la seguente lettera che gli domanda di rinunciare alla rimessa in finzione dei due reattori della centrale nucleare di Ohi nella prefettura di Fukui.
Da decenni, Les Amis de la Terre hanno dato l’allerta sugli effetti nefasti della radioattività sul vivente e sugli effetti non meno nefasti dello sviluppo dell’energia atomica nell’ambito di quella che potrebbe essere una vera cooperazione pacifica e umanista tra i popoli.
Per questo da parte nostra reclamiamo anche in Francia, in particolare dopo marzo 2011 :
· la chiusura immediata dei reattori francesi  vecchi di trentanni o più (sono già ora 21 su 58 e saranno almeno 42 prima della fine del 2016);
· labbandono di ogni nuovo progetto atomico e larresto dei cantieri in corso :
· linterruzione delle esportazioni nucleari dalla Francia allestero ;
· l’inizio di un effettivo processo di denuclearizzazione anche militare, vero e sincero, durante il quinquennato del nuovo Presidente della Repubblica, François Hollande.
Ogni banalizzazione politicante del pericolo planetario rappresentato ancora oggi dalla situazione di Fukushima e dagli effetti della radioattività già dispersa sul Giappone - paese martire con Hiroshima e Nagasaki delle prime aggressioni nucleari della storia dell’umanità e oggi sede della più terribile catastrofe nucleare, perenne ed evolutiva, mai avvenuta nell’era atomica - risulterebbe di un’incommensurabile gravità per l’insieme dell’umanità e per le sue possibilità di sopravvivenza a breve termine sul pianeta.
Un diplomatico come Lei non può ignorarlo, ne siamo convinti.
RingraziandoLa per l’attenzione che Lei vorrà accordare a questa richiesta, La preghiamo di credere, Signor Ambasciatore, all’espressione della nostra più alta considerazione.
Martine Laplante, Présidente des Amis de la Terre, France



Lettre de la présidente des Amis de la Terre France à l’ambassadeur du Japon en France et au Premier ministre japonais
Suite à une demande de soutien international émanant des Amis de la Terre Japon et d’un groupe d’autres associations asiatiques (dont Citizens’ Nuclear Information Center, Green Action, No Nukes Asia Forum, Peace Boat et Shut Tomari) vigoureusement opposées à tout redémarrage de centrales atomiques au Japon, Les Amis de la Terre France ont envoyé le courrier suivant à l’ambassadeur japonais en France, en lui demandant de le relayer auprès de Monsieur Noda, le Premier ministre japonais.
Ambassadeur du Japon en France, Ambassade du Japon, Monsieur Ichiro KOMATSU
7 Avenue Hoche 75008 Paris
Montreuil, le 14 juin 2012
Monsieur l’Ambassadeur,
En tant que fédération d’associations écologistes de protection des humains et de l’environnement, créée en 1971 en France, et membre du réseau Friends of the Earth International, Les Amis de la Terre France vous seraient reconnaissants de transmettre au Premier ministre de votre pays, Monsieur Noda, la lettre ci-joint, qui lui demande de renoncer au redémarrage de deux réacteurs de la centrale nucléaire d’Ohi dans la préfecture de Fukui.
Depuis des décennies, Les Amis de la Terre ont alerté quant aux effets néfastes de la radioactivité sur le vivant, et aux effets non moins néfastes du développement de l’énergie atomique sur ce qui pourrait être une véritable coopération pacifique et humaniste entre les peuples.
A ce titre, nous sommes hélas bien conscients de la lourde et multiforme responsabilité de notre pays, la France, dans la prolifération planétaire de matières et technologies nucléaires, comme dans la gravité du drame qui touche aujourd’hui de plein fouet le peuple japonais, et sans doute bientôt beaucoup d’autres nations.
C’est pourquoi, de notre côté, nous réclamons également en France, en particulier depuis mars 2011 :
·   la fermeture immédiate des réacteurs français ayant déjà atteint ou dépassé 30 ans (soit 21 sur 58 dès à présent, et un total d’au minimum 42 avant la fin 2016) ;
·   le renoncement à tout nouveau projet atomique, et l’arrêt des chantiers en cours ;
·   l’arrêt des exportations nucléaires de la France à l’étranger ;
·   l’amorce d’un véritable processus de dénucléarisation y compris militaire, véridique et sincère, au cours du quinquennat du nouveau président de la République française, François Hollande.
Toute banalisation politicienne du péril planétaire que représente aujourd’hui encore la situation à Fukushima et des effets de la radioactivité déjà dispersée au Japon — pays martyr, avec Hiroshima et Nagasaki, des premières agressions nucléaires de l’histoire de l’humanité, et siège aujourd’hui de la plus effroyable catastrophe nucléaire à ce jour, pérenne et évolutive, de l’âge atomique — serait d’une incommensurable gravité pour l’ensemble de l’humanité et ses chances de survie à court terme sur cette planète.
Un diplomate de votre qualité ne peut l’ignorer, nous en sommes persuadés.

Vous remerciant pour l’attention que vous voudrez bien accorder à cette requête, nous vous prions de croire, Monsieur l’Ambassadeur, à l’expression de notre très haute considération.

Martine Laplante, Présidente des Amis de la Terre, France



  P :S :

INTANTO, NELL’EMISFERO SUD :



PER INFORMAZIONE


Jean Burtschell NUKE. SLOW ABORIGINAL GENOCIDE. NUCLÉAIRE, LA VOIE DU
GÉNOCIDE

Vogliamo lasciare l’industria nucleare annientare gli aborigeni d’Australia  o vogliamo mettere il nucleare nella spazzatura?